EXTRAITS DU LIVRE

 

"Revenons à notre bon maitre Casimir Elégbédé en précisant qu'après le cours élémentaire deuxième année, il nous conduisit au cours moyen première. Là, je brillai de mille feux ayant été premier ex aequo pendant toute l'année avec mes camarades Joël et Odette."

"Je me rendis à Paris pour mon stage l'IIAP d'octobre 17 à décembre 1976. D.P qui préparait son agrégation vint à la fin de lannée à Paris pour rester avec moi. Chaque fois que nous allions faire des achats, elle tenait à en connaître le prix total. Ce n'est qu'au moment de mon départ que je compris tout! Elle décida de me rembourser la moitié des achats faits. Je protestai mais en vain. Elle me donna toute la moitié de la somme totale des achats."

"Après environ deux années de parcours scolaire et la tragique disparition de mon père le 28 janvier 1956 à Matéri, j'ai sérieusemrnt envisagé de quitter non seulement l'école mais aussi ma localité pour rejoindre Datori, le village de mes parents maternels. A l'époque, j'étais âgé d'environ onze ans. Même aujourd'hui, de nombreuses années plus tard, je me remémore en détail les circonstances entourant la maladie de mon père, son retour de Tanguiéta à Matéri, son décès, et ses funérailles."

"Or, je ne comprenais rien à la philosophie et je la traitais comme le français. Je suis surpris aujourd'hui que mes enfants excellent en philosophie et même dans les matières scientifiques. Deux ou trois d'entre eux ont fait parler d'eux au-delà de nos frontières notamment en France."

"J'entendis la voix du préfet Adjo me dire:"Convoque les membres du parti, les comités d'organisation des jeunes et des femmes de la province". La liste était longue, mais je pris soigneusement note le coeur battant après la nouvelle de la mort d'Issa Abdoulaye. Un énorme baobab était tombé qui m'avait dit le jour de notre dernière entrevue qu'à sa guérison, nous nous retrouverions sur le terrain pour appliquer notre méthode de travail!"

"En octobre 1983, je fus confirmé directeur de cabinet du président de la République. Je cumulais avec mes fonctions auprès de l'Organisation commune africaine et mauritienne qui prendront fin avec la dissolution de cette organisation en 1985."

"Le 04 août 1989, je fus nommé ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération après dix ans et demi au palais de la présidence de la République. Conscient de la charge de directeur de cabinet du président de la République, je proposai pour me remplacer Pierre Osho et Emmanuel Tiando comme adjoint du directeur de cabinet du président de la République, malgré l'opposition de ce dernier. Quant à Pierre Osho, il avait été soutenu par son ami d'enfance Désiré Kitoyi qui était aussi un proche du président Kérékou. Les deux cadres furent nommés au premier Conseil des ministres."

"Un règlement de la situation dépendait pour beaucoup du président Mathieu Kérékou qui sut choisir le chemin du dialogue en inventant la conférence nationale après qu'il eut réussi à éviter une provocation en pleine ville de Cotonou quand il ordonna à ses gardes face à des manifestants qui se permirent de lui jeter des pierres dans la rue, de ne point faire usage de leurs armes."

"A bout de souffle, convoqué à la présidence de la République, je fus reçu par le président Soglo et par le ministre Francisco. Le président crut devoir m'expliquer ce qui coinçait l'installation de la cour. Quelques jours après cette audience, la cour constitutionnelle fut installée. Il avait fallu que Mgr Isidore de Souza démissionnât du Haut Conseil de la République et que des députés menacent de démissionner du groupe parlementaire "Le Renouveau" "

"Pour donner suite à l'audience du 25 août 2003, je rédigeai une fiche au général Kérékou pour lui notifier ma déception face à ses propos à mon égard devant l'ambassadeur du Nigéria!"

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