BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR

 

Le lignage Souagali Yinriko
Soukouti, de mon nom de baptême Daniel, je suis l’avant-dernier fils de Tawéma Souagali, ce dernier étant le deuxième enfant de la seconde femme de Yinriko Souagali, nœud originel d’un lignage originaire de l’arrondissement de Matéri, Chef-lieu actuel de la Commune de Matéri. (Pages 1-3).
Le cours de mon enfance
C’est Christian GBOGBOHOUNDADA, fils d’un ancien collaborateur du Président KEREKOU, qui attira mon attention sur le fait que j’étais né sous le signe de la protection divine. En effet, je serais né vers août 1945. Mon baptême dans l’eau de la cascade de Tanonkou à Tanguiéta fut opéré par le pasteur James CHANEY sous le prénom Daniel. Mon père souhaitait vivement que je devienne un grand Administrateur et grand Chef de commandement à l’instar d’un certain surnommé « Tchokoto » qui, en qualité de son Chef ne ratait aucune occasion de le manœuvrer et dont je tiendrais même mon prénom Soukouti attribué spécialement par mon père en déformation linguistique de Tchokoto. Quant à ma mère, un consultant lui avait prédit que j’irais très loin dans la vie. En fait, mes deux géniteurs ont été comblés par la grâce de Dieu, car j’eus le mérite d’occuper successivement les postes de Secrétaire Général de la Province du BORGOU, de 1977 à 1979, de Directeur du Cabinet du Président de la République de 1979 à 1989, de Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération de 1989 à 1990, de député à l’Assemblée Nationale de 1991 à 1995, de Ministre de l’Intérieur, de 1998 à 2005, etc. Et si mon feu père décédé depuis janvier 1956 peut certainement de là où il se trouve maintenant, avoir eu le loisir de se réjouir de la concrétisation de son souhait, ma mère, elle, eut le temps et la joie avant de mourir, de vivre la réalité du destin hors du commun qui avait été prédit à son fils que je suis. (Pages 27-30). Faits divers marquants de ma vie
Je me fais le devoir de mentionner le souvenir de mes ami(e)s d’enfance et autres camarades de classe (Tianati Tigali Jérôme, Odette, Gnamou Philippe, Tigri Chabi Nicaise, Souradjou Kamala, N’Tadé Paul, etc.) qui m’ont marqué et surtout celui de mon maître d’école Casimir Elégbédé.
A chacun deux, d’une manière ou d’une autre, selon le degré actuel du souvenir que je garde d’eux, j’ai consacré des lignes de ce mémoire en vue de leur rendre l’hommage le plus mérité et cela, à travers des récits aussi croustillants les uns que les autres. (Pages 14-20).

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